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Octobre 2017 |
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Je m'étais plutôt ennuyé dans le "Blade Runner" de Ridley Scott sorti en 1982, le rythme était mou et lent, la trame de l'histoire était soporifique, seul l'univers futuriste lugubre et déshumanisé d'un Los Angeles de 2019 ne rendait pas trop mal pour les moyens de l'époque.
Avec cette suite, nous sommes toujours à L.A., mais en 2049 désormais. Les Blade Runner existent toujours pour traquer les derniers androïdes humains (les réplicants) désobéissants, nous allons d'ailleurs suivre l'agent K chargé de cette tâche, comme l'était Rick Deckard (Harrison Ford) dans le premier volet. Attention, il vaut mieux avoir en mémoire le premier opus pour bien comprendre et apprécier ce nouvel épisode !
L'ambiance est toujours aussi sinistre et froide avec un tempo, là encore, paresseux, mais le scénario est tout de même plus fouillé qu'en 1982, avec une vraie quête identitaire du héros (Ryan Gosling) dans ce monde coupé en deux : les humains et les humanoïdes.
Visuellement (et encore plus en 3D), le film est abouti dans sa recherche, c'est certain. L'ambiance sonore renforce le côté ténébreux de l'atmosphère générale. J'ai adoré la compagne digitale et holographique de l'officier K (la sublime Ana de Armas), elle est vraiment le symbole de cet avenir hyper technologique mais finalement sans vie.
A découvrir si vous aimez la science-fiction qui prend son temps (2h44) sans beaucoup d'action. |
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Note : 13/20 |
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