FREUD, LA DERNIERE CONFESSION

Juin 2025

Dans un Londres crépusculaire de 1939, deux esprits titanesques s’affrontent : le père de la psychanalyse et un écrivain en quête de foi.

 

Anthony Hopkins est toujours aussi bon, imposant un Freud sarcastique, malade mais lucide, face à un C. S. Lewis tourmenté, bientôt célèbre pour "Le Monde de Narnia" (1949-1954) et désormais fervent chrétien.

 

Quelques joutes verbales délicieuses sur l’existence de Dieu donnent au film ses plus beaux éclats.

Mais entre ces passes d’armes théologiques, les digressions abondent, les souvenirs s’entassent, et les flashbacks (souvent pesants) brisent un peu le rythme et l'intensité.

 

Le théâtre filmé prend parfois le pas sur le cinéma, au détriment de l’émotion.

 

Un duel d’idées plus captivant sur le papier que sur l’écran… dommage, dommage.

 

Intelligent, mais bavard et un brin dévitalisé.

Note : 11/20